Sculptures monumentales
Réalisez votre propre circuit d’art public et partez à la découverte des œuvres impressionnantes issues de deux symposiums de sculptures monumentales.
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Flux migratoire
Artiste : Geneviève Mercure
Année de création : 2012
Matériaux : mixtes
Emplacement : Service des travaux publicsL’œuvre
Cette œuvre illustre la communication et les liens qui nous rassemblent. Le pont, fort par son symbolisme, démontre un passage entre deux mondes, entre deux lieux. Habité par un flux migratoire, le pont rappelle la communication entre les gens, servant d’étape dans leur cheminement. Le pont est soutenu par un et utilisé par tous, l’humain devient le pilier de sa construction, de sa vie.
L’artiste
Geneviève Mercure est diplômée de l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli et bachelière en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle compte à son actif plusieurs expositions solos au Québec, dont une au Centre d’exposition de Mont-Laurier et une autre au Centre de créativité du Gésù, à Montréal, en plus d’expositions collectives à travers la province.
En 1994, l’artiste reçoit une bourse de soutien à la création du ministère de la Culture et des Communications du Québec, puis, en 1998, elle réalise une sculpture dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture. En 2010, elle organise, avec le collectif Art-Ancrage, l’événement « Mouvements des courants : sculptures flottantes » sur le lac Gagnon, à Val-des-Lacs. Par ailleurs, une de ses œuvres figure dans la Collection Loto-Québec.
La démarche
La ténacité et la fragilité des êtres et des matières vivantes sont des thèmes qui interpellent grandement Geneviève Mercure. Elle se plaît à mettre deux éléments contraires en contexte, en parallèle, en paradoxe ou en corrélation. L’élément déclencheur de ses créations est avant tout architectural, prenant source dans une forme qui regorge de symbolique. Dans le cas présent, le pont est représentatif d’un lien entre deux choses, d’une communication entre deux lieux. Traverser une étape, traverser pour se libérer, il y a toujours une circulation, tant dessus que dessous. La communication entre les gens, une seule conversation, peut agir comme pont ou comme ravin. À travers son œuvre, l’artiste invite les gens à observer et à réfléchir sur leur milieu, leur environnement.
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Orbite
Artiste : Gabrielle Bolvari-Bergeron
Année de création : 2012
Matériau : bois de cèdre et acier galvanisé
Emplacement : parc Gabrielle-RoyL’œuvre
Inspirée par la courbe décrite par un corps céleste et par la masse osseuse qui accueille l’œil, cette sculpture est réalisée dans l’idée du cercle qui représente le cycle de la vie et son l’évolution. Les éléments de l’œuvre symbolisent le désir d’harmonie et d’interdépendance. L’art gravite constamment autour de la société cherchant à la décrire, la critiquer, la défier et la représenter à sa façon. Le choix du titre pour la sculpture évoque également nos propres perceptions et observations sur le milieu des arts.
L’artiste
Née à Boisbriand d’une mère hongroise et d’un père québécois, la peintre et sculpteure Gabrielle Bolvari-Bergeron a étudié les arts plastiques au collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, pour ensuite poursuive ses études en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Elle cumule les kilomètres, de New York à la Nouvelle-Zélande, où elle a participé à plusieurs stages d’apprentissage et expositions.
La démarche
Issue d’une réflexion créative, l’idée d’une structure composée d’un mélange de matériaux, où chaque composante doit être chargée d’une symbolique propre et indépendante, s’impose chez Gabrielle Bolvari-Bergeron. Les différentes cultures inspirent profondément son approche créative et sa conception du monde qui l’entoure. Son sentiment d’appartenance à la culture hongroise, sa différence ainsi que son rapport à ses racines et ses origines marquent profondément les sujets de ses œuvres. L’individu, sa marque et son empreinte restent des sujets de prédilection pour l’artiste, qui explore le rapport conflictuel qu’elle entretient avec son œuvre.
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Vie nouvelle
Artiste : Jacques Bénard
Année de création : 2012
Matériau : calcaire Saint-Marc
Emplacement : bibliothèque municipaleL’œuvre
Sous le thème de la liberté, de la délivrance et de la renaissance, cette sculpture représente un personnage qui lutte pour se libérer de la matière qui le tient prisonnier. Il cherche à renaître à travers les grandes épreuves de la vie, celles qu’on finit par outrepasser. Les morceaux de pierre accrochés au personnage illustrent les séquelles laissées par les épreuves. Les marques d’outil du sculpteur symbolisent l’aide extérieure, parfois nécessaire à la délivrance.
L’artiste
Jacques Bénard évolue depuis longtemps dans le domaine des arts. D’abord émailleur sur cuivre, puis peintre et, finalement, sculpteur, l’artiste a séjourné pendant une quinzaine d’années en Europe et en Afrique pour apprendre, parfaire et mettre en pratique diverses techniques de l’art sculptural. Durant toutes ces années d’exercice, il a notamment travaillé le marbre, la pierre, le granit, le moulage, la fonte de bronze et d’argent, la cire, la ciselure et la patine; la maîtrise de ces matières a fait de lui un sculpteur accompli.
La démarche
L’apprentissage et la pratique des techniques permettent à Jacques Bénard d’intervenir à chaque stade de réalisation de ses œuvres. Le rapport avec la matière, sans autre intervenant ou presque, demeure très important pour lui et influence directement son œuvre. L’émergence, qui caractérise plusieurs de ses pièces, illustre bien le rapport qu’il entretient avec les matériaux bruts et la transformation qu’il en fait. Cette émergence demeure d’ailleurs un thème récurent dans l’œuvre sculpturale de l’artiste.
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Les trois sœurs
Artiste : Jean Bisson Biscornet
Année de création : 2012
Matériau : anorthosite de Morin
Emplacement : parc BlaisL’œuvre
Cette sculpture symbolise les Iroquoiens du Saint-Laurent.
Le commencement : L’eau, la cellule et le végétal.
Les trois sœurs : La courge rampe au sol, le maïs pousse en hauteur et les fèves grimpent.
La guérison : Le monde des esprits, les symboles et un masque de la Société des faux visages.
La Lune : L’origine de ce cycle.
Le poisson : Une figure majeure du fleuve Saint-Laurent et de ce peuple.
La chouette : L’image mythique du gardien de la nuit.L’artiste
Informaticien de formation, la vie ramène Jean Bisson Biscornet où son cœur l’avait toujours guidé : la création artistique. Sa passion pour le dessin et d’autres moyens d’expression réoriente sa carrière vers la céramique, un matériau qui ouvre la porte vers les expérimentations sculpturales.
En 1989, lors d’un long séjour en France, l’artiste rencontre l’architecte et sculpteur Pierre Székely, qu’il accompagnera et assistera dans les carrières de granit en Bretagne deux ans plus tard. Cette formation, ainsi que son travail en céramique, l’amènera vers les œuvres monumentales. Au cours de ses années de pratique, l’artiste a réalisé de nombreuses œuvres publiques et a participé à plusieurs symposiums de sculpture sur pierre au Canada, en France et en Suisse.
La démarche
Toutes les images que Jean Bisson Biscornet jette au crayon sur les pages de ses calepins de notes sont la manifestation première et fondamentale de ses pensées, d’où naissent ses choix d’intervention.
Malgré que le travail de l’artiste avec la matière soit d’abord intuitif, ce dernier cherche ensuite à marquer, par des signes répétés, une direction, à peine révélée par le sujet, esquissée comme une trace à suivre pour découvrir le sens exact de la démarche. Au besoin, il recompose, en réunissant des fragments de signes pour créer une écriture dans l’espace, les formes se révélant avec toute l’énergie et toute la force que le message peut porter en lui. Ce jeu, puisqu’il s’agit bien de cette liberté, est l’étincelle nécessaire à son expression artistique et sa marque propre. Autant que possible, l’intervention de l’artiste avec la pierre est minimale, jouant avec les formes et les surfaces naturelles.
La matière
L’anorthosite de Morin, une pierre âgée d’un milliard d’années et partie intégrante du Bouclier canadien, est une roche intrusive dans laquelle les cristaux de labradorite sont bien visibles et présentent de beaux reflets chatoyants. Elle contient de petites taches noires – de l’ilménite, un minéral riche en fer et en titane. Des zones renferment également des minéraux tels que la pyrite et la chalcopyrite.
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La gardienne d'eau
Artiste : Marie-Josée Leroux
Année de création : 2012
Matériau : pierre serpentine d’East Broughton
Emplacement : caserne d’incendieL’œuvre
Cette sculpture rappelle l’importance de l’eau, essence de la vie. L’œuvre représente une femme penchée sur une cruche d’eau qui, dans un geste d’ouverture de son visage et de sa posture, exprime la douceur et la compassion. La réalisation de cette sculpture de 10,5 tonnes a exigé 1000 heures de travail. Il s’agit de la plus imposante sculpture taillée dans ce type de roche au Québec.
« Devant la menace de la pollution de l’eau, devant la rareté imminente de l’eau potable à travers le monde, devant l’avidité des pétrolières et autres grandes multinationales à s’approprier l’eau et à la contaminer sans s’inquiéter des irréparables dommages sur les populations, l’environnement et les générations futures, je voudrais que La gardienne de l’eau s’érige comme un phare, comme un totem pour nous rappeler l’importance de cette richesse, dont nous ne sommes pas les propriétaires, mais les nobles gardiens. »
- Marie-Josée Leroux
L’artiste
Marie-Josée Leroux, alias Lerou, est sculpteure sur pierre, poète et titulaire d’une formation universitaire en arts, en histoire de l’art et en création littéraire. L’artiste a eu le privilège d’exposer au Carrousel du Louvre, à Paris, en décembre 2010, et d’y diriger une délégation canadienne en 2011. Le jury lui a alors décerné le Prix d’honneur du Salon SNBA 2011 pour sa sculpture intitulée Le Verseau. Entre autres, l’artiste a exposé au Québec, à New York et à Paris, en plus d’avoir participé à plusieurs expositions internationales. Marie-Josée Leroux est également l’auteure du recueil de poésie intitulé Transmutation.
La démarche
Marie-Josée Leroux s’oriente autour du mystère et de l’inconscient, dans une tentative de cerner le non-dit, soit la part cachée des choses. Influencée par Carl Jung et sa définition de l’inconscient et des archétypes, Lerou se laisse guider dans son travail par les forces sous-jacentes, issues de l’inconscient, et tente de saisir les images archétypales à l’œuvre derrière les gestes et les mouvements sociaux. Elle est à l’écoute des symboles enfouis et sa recherche se traduit par la naissance de personnages symboliques sculptés dans la pierre.
Quand Lerou aborde la pierre, elle entreprend une aventure, un voyage, sans toutefois nécessairement en connaître l’orientation ou la direction finale, se laissant tout simplement guider par la pierre qui devient le miroir de son inconscient. Les personnages qui émergent de la main de Lerou représentent ainsi des êtres mythiques et intemporels, des forces archétypales, issues de notre histoire humaine.
Collaboration
L’artiste tient à remercier Pierre Alarie et Sylvain Lacroix, collaborateurs à la réalisation de La gardienne de l’eau.
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L'enfant qui allait planter un arbre
Artiste : Guy Pierre
Année de création : 2012
Matériau : bois de pin
Emplacement : école de la Clairière (rue Charlotte-Boisjoly / rue Jordi-Bonet)L’œuvre
Par sa taille inhabituelle, cet enfant amène les grands à entrer dans son univers et à être plus attentifs à sa « charge » utile. L’enfant représente l’adulte de demain, sensibilisé à l’environnement. Par ailleurs, la sculpture est produite à partir de la même matière ligneuse que l’arbre que le personnage s’en va planter. Chaque printemps, cette sculpture sera ornée d’une nouvelle plantation, choisie par la Municipalité.
L’artiste
À l’âge de 12 ans, Guy Pierre visite un atelier de sculpture sur bois à Saint-Jean-Port-Joli. À l’époque, il ignore que cette visite marquera le commencement d’une carrière prometteuse. Natif de Noranda, il revient à Saint-Jean-Port-Joli en 1978 pour étudier à l’École de sculpture, après avoir fréquenté l’École du meuble et du bois ouvré, à Victoriaville. En 1984, il s’inscrit à l’Ottawa School of Art, où il perfectionne ses connaissances en anatomie et en techniques de modelage et de moulage. Il parfait ensuite sa formation en moulage du bronze avec Donald Lsardi à l’Alpen School of Art, en Ontario, puis continue l’étude anatomique sur argile en France, avec Martine Vaugel. Les sculptures de l’artiste font partie de collections privées et publiques au Canada, aux États-Unis et au Japon.
La démarche
S’intérioriser et puiser en lui l’inspiration profonde constituent la source d’expression de Guy Pierre. Sa vision se veut un approfondissement de l’essentiel, une expérience vers le réel. Il prend le temps nécessaire à l’évolution de sa sculpture pour en traduire l’émotion, par un geste spontané.
L’artiste réagit à la forme qu’offre une pièce de bois. À partir de cette pièce, il compose des mouvements et des expressions humaines. Pour que l’énergie se dégage de la sculpture, l’artiste considère que toutes les lignes et formes doivent converger harmonieusement vers une même ligne directrice. Sa relation avec la nature, avec sa sérénité, l’oblige à trouver un équilibre esthétique dont les sources sont incontournables. Quand il sculpte, il pense à la séquence émotive la plus intense de l’image à représenter.
La matière
Les quatre quartiers de pin sec assemblés reconstituent la forme originale du billot, permettant des motifs ou cernes ondulants sur toute la surface de l’enfant.
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Buse à épaulettes
Artiste : Armand Destroismaisons
Année de création : 2012
Matériaux : acier et pierre
Emplacement : Centre d’excellence sur glaceL’œuvre
Cette sculpture, en hommage à André Mathieu, invite à poser un regard vers l’essentiel pour mieux prendre le temps de vivre en harmonie avec notre milieu. Ainsi jaillira l’amour, ce qui est, selon l’artiste, le but suprême de notre présence sur cette planète.
L’artiste
Diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal, Armand Destroismaisons cumule plusieurs formations : baccalauréat en pédagogie de l’Université de Montréal, baccalauréat spécialisé en arts plastiques, option sculpture, de l’Université du Québec à Montréal et maîtrise en enseignement de l’art de l’Université Concordia.
Amoureux de la nature et du plein air, ce sculpteur travaille la pierre, l’acier, le bois, le bronze et les matériaux recyclés. En plus d’avoir participé à de nombreuses expositions solos et collectives, il compte plusieurs œuvres dans des collections publiques et privées. Très engagé auprès de sa communauté, il a également assuré la présidence du Conseil de la sculpture du Québec de 1999 à 2009, en plus d’être l’instigateur du Symposium de sculpture, tenu à Boisbriand en 2012.
La démarche
Grâce à différents matériaux, Armand Destroismaisons essaie de traduire ce que les hommes ressentent inconsciemment : la crainte et l’espoir, dans l’objectif d’atteindre l’universel. L’artiste fait confiance à la spontanéité ainsi qu’à l’humanisme pour donner naissance au respect de la nature et de la vie.
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Mère et enfants
Artiste : Gilles Lauzé
Année de création : 2012
Matériaux : fibre de verre sur treillis métallique
Emplacement : poste de policeL’œuvre
Composition joyeuse et aérienne où les plans courbes créent des lignes gracieuses et modulent la lumière, cette sculpture représente l’amitié et l’amour entre une mère et ses deux enfants, soit un nouveau-né et un bambin.
L’artiste
Diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal en 1969, Gilles Lauzé est un artiste multidisciplinaire.
La démarche
Gilles Lauzé travaille différents matériaux : le bois, la pierre, le métal, les résines plastiques, etc. Généralement, il choisit un matériau en fonction de l’œuvre, de son format, de son poids, de son emplacement ainsi que des contraintes thermiques et budgétaires. Il aime tirer le meilleur parti de chaque matériau.
L’artiste se dit très près de la nature. Les œuvres qu’il crée sont le reflet de ce qu’il observe tous les jours : la beauté des formes naturelles et vivantes.
« Pour moi, sculpter c’est témoigner de la beauté et de l’intelligence qu’il y a dans la création. C’est construire un poème dans l’espace, c’est agencer des formes pleines et des mouvements, des vides qui créent un équilibre. C’est jouer avec la lumière. »
- Gilles Lauzé
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Jazz
Artiste : Bozena Happach
Année de création : 2012
Matériaux : fibre de verre sur treillis métallique
Emplacement : parc Claude-JasminL’œuvre
Expression de la musique par le corps de deux personnages jouant des instruments typiquement jazz, cette œuvre prend sa source dans la fascination de l’artiste pour le corps humain, tant pour son émotivité que pour sa beauté et sa complexité. Par une mise en scène insolite d’êtres musiciens, l’artiste cherche à soulever un questionnement, à éveiller l’imaginaire des spectateurs.
L’artiste
Polonaise de naissance, Bozena Happach a fait des études à l’Académie des beaux-arts de Gdansk, ainsi qu’à l’École polytechnique de Gdansk, à la Faculté de génie civil et à la Faculté d’architecture et d’urbanisme. Elle a aussi étudié la sculpture à l’atelier d’Elzbieta Szczodrowska, artiste renommée en Pologne, jusqu’en 1981. Cette expérience lui permet d’explorer en profondeur la sculpture figurale, ainsi que les bas-reliefs.
En 1982, elle quitte la Pologne pour venir s’établir au Canada, où elle réalise plusieurs œuvres et participe à de nombreuses expositions solos et collectives.
La démarche
Dans les reliefs, Bozena Happach explore ses réflexions personnelles par l’utilisation d’éléments figuratifs, juxtaposés de façon à créer une composition abstraite en finalité qui raconte des histoires porteuses de sens. Dans les sculptures tridimensionnelles en pierre, l’artiste cherche la forme pure. Quant aux sculptures en bronze, en métal ou en fibre de verre, elle cherche davantage la pureté dans le mouvement. En fait, ses sculptures illustrent la complexité et la beauté de toute forme humaine ou animale. Son intention première est de représenter la profondeur de l’humanité et des fables vécues par l’Homme, de son périple d’évolution tant physique que spirituelle. Sa recherche s’inspire du dynamisme de la vie, soit de l’élan et de la pulsion qui animent toute chose.
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L'oiseau
Artiste : Bruno Dufour
Année de création : 2012
Matériau : bois de pin
Emplacement : parc DuboisL’œuvre
Par les plans de formes concaves et convexes dans lesquelles s’infiltre un effet de lumière et d’ombre, les lignes s’insinuent et s’unissent pour créer une fluidité illustrant le mouvement vers l’infini. L’oiseau, portant son regard vers le ciel, symbolise l’envol vers la liberté avec la foi et l’espoir d’un monde meilleur.
L’artiste
Originaire de Montréal, Bruno Dufour a vécu pendant une dizaine d’années au Mexique. L’artiste y a suivi une multitude de cours de grands maîtres, dont la sculpture de plusieurs matériaux, la photographie, le dessin, le plâtre et les moules, le coulage de bronze, etc. Depuis son retour au Québec, il continue de se perfectionner et transmet son savoir en dispensant des ateliers et des conférences sur son art.
La démarche
La démarche artistique de Bruno Dufour consiste à travailler des matériaux tels le bois, la pierre, l’argile et le bronze pour découvrir leurs capacités et leurs limitations. Selon lui, chaque matériau a un cachet particulier, soit dans la taille directe soit dans le modelage.
De façon générale, l’artiste travaille figurativement, mais avec une certaine stylisation en explorant différentes formes et expressions. L’important pour lui est de s’épanouir dans le moment présent. Selon lui, une œuvre d’art n’a pas besoin de traduction quelconque, elle ne doit appartenir à aucune époque, elle doit posséder sa propre force vitale.
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Émergence
Artiste : Jean-Yves Côté
Année de création : 2017
Matériau : acier inoxydable brossé
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
Située en plein cœur du lac, cette œuvre représente une colonne triangulaire dont les édifices reposent sur une plateforme. On peut apercevoir six édifices en surface et sous terre. À la tombée du jour, des lumières solaires fixées au sommet éclairent la sculpture.
L’artiste
Jean-Yves Côté accorde son tempo en se recyclant dans la matière et dans le temps. Extérioriser sa conception sculpturale, manipuler un matériau nouveau, y chercher une dimension nouvelle, voilà autant de moyens pour l’artiste d’exprimer une intériorité.
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À fleur de silence
Artiste : Juan Carlos Prada
Année de création : 2017
Matériaux : marbre blanc et granit
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
L’œuvre évoque la naissance et l’épanouissement. Inspirée d’une forme pure, elle est traversée par des courbes profondes et légères aux mouvements organiques. Le centre de la pierre principale révèle une fleur qui naît, symbolisant le pouvoir de la vie dans toute son expression.
L’artiste
Juan Carlos Prada a développé des processus de création à partir de la pierre qui sont traversés par les questions liées aux générations ancestrales. Il s’est ensuite tourné vers l’abstraction. Sa création est orientée vers le purisme rendant possible la rencontre de la pierre avec d’autres éléments de la nature.
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Fenêtre
Artiste : Liu Yang
Année de création : 2017
Matériau : calcaire
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
Personnage amusant qui regarde non pas à travers la fenêtre, mais au-dessus!
L’artiste
Liu Yang est un sculpteur chinois parmi les plus actifs et les plus présents dans le monde. Il aime contester, mettre en doute, briser les conventions et poser un regard différent sur le monde.
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Adolescence
Artiste : Marie-Josée Leroux
Année de création : 2017
Matériau : calcaire Indiana
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
Adolescente assise sur un bloc de pierre rectangulaire, qui rappelle la forme des édifices en hauteur des villes. Elle regarde vers le bas, la tête un peu tournée, en réflexion par rapport à la place qu’elle occupera dans sa ville.
L’artiste
Marie-Josée Leroux, alias Lerou, est une sculpteure sur pierre. Elle a réalisé des œuvres monumentales au Canada, en France, en Chine, à Chypre et au Costa Rica. Les personnages qu’elle crée représentent des êtres mythiques et intemporels, des forces archétypales issues de notre histoire humaine.
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Banc public
Artiste : Martine Carole Gagnon
Année de création : 2017
Matériau : ciment fibré
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
Un homme se promène dans un parc. Une demoiselle est assise sur un banc. L’homme la salue en relevant son chapeau. Elle se retourne pour lui rendre la politesse. Des sourires s’échangent. La sculpture est accessible au public. Les visiteurs peuvent s’asseoir et lire avec la demoiselle et saluer l’homme.
L’artiste
Martine Carole Gagnon est une sculpteure autodidacte. Elle a réalisé plusieurs œuvres monumentales qui expriment la profonde sensibilité et la poésie de son art.
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Forêt humaine
Artiste : Michael Bergstaller
Année de création : 2017
Matériau : acier
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
La vie de famille et l’épanouissement de l’humain au sein d’une collectivité. Ce groupe symbolise le rayonnement d’une famille enracinée dans un milieu propice à la réalisation de soi. Les positions des corps projettent l’image d’êtres altruistes qui manifestent leur joie de vivre ensemble. Les personnages sont interreliés par leur gestuelle communicante et énergique.
L’artiste
Michael Bergstaller crée des sculptures imprégnées d’émotions brutes et absolues. Ses thèmes de prédilection sont l’être humain, la nature et les légendes qui font partie de la mémoire collective.
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Convergence
Artiste : Michèle Lavoie
Année de création : 2017
Matériau : calcaire
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
Point de rencontre. Deux formes qui s’apparentent à des voiles ou des ailes convergent l’une vers l’autre, dans un mouvement de valse. Elles émergent d’un tourbillon et s’élèvent vers le haut. Les lignes sont pures et douces.
L’artiste
Michèle Lavoie est une artiste multidisciplinaire. Elle utilise l’encaustique et la taille de la pierre; ce qui lui permet de représenter les diverses nuances de la beauté et la fragilité de nos écosystèmes. Elle incorpore souvent des éléments de végétation à ses sculptures.
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Ensemble
Artiste : Vasil Nikov
Année de création : 2017
Matériau : acier
Emplacement : parc des Francs-BourgeoisL’œuvre
La courbe des tuyaux et les bandes de métal tordues expriment l’avancement continuel de l’être humain contre le vent malgré les obstacles de la vie. Vue d’un certain angle, l’œuvre permet de lire « XXI », évoquant le 21e siècle. Exprimant la chaleur humaine, la couleur rouge vibrante est choisie afin que la sculpture soit visible de loin.
L’artiste
Vasil Nikov exprime, à travers l’expérimentation de matières différentes, les sentiments éternels et universels qui émerveillent tout humain. Le défi d’atteindre une intangible éternité le pousse constamment à découvrir, imaginer et créer.